Colloque de l’AFEM
Le colloque de l’AFEM est un colloque international francophone qui a pour objectif et ambition de faciliter les échanges d’idées, d’outils, d’approches, d’analyses, de résultats et de théories entre écologues microbiens s’intéressant à différents environnements (très ou peu anthropisés, aquatiques, terrestres, alimentaires) et à différents domaines du vivant (bactéries et/ou archées et/ou micro-eucaryotes, et leurs virus associés) et d’initier ou de renforcer les collaborations. Cet événement a pour ambition de couvrir l’écologie microbienne environnementale depuis la génomique environnementale jusqu’aux applications directes ou en cours de développement.
Les thèmes abordés se veulent très larges et visent à mieux décrire taxonomiquement et fonctionnellement, comprendre les mécanismes, contrôler, valoriser les organismes ou communautés microbiennes qui nous entourent, d’un point de vue fondamental mais également appliqué. L’objectif est de discuter de résultats récents obtenus par différentes approches pluridisciplinaires et complémentaires associant par exemple la mise en culture, les outils «omics» de la génomique environnementale (métagénomique, métatranscriptomique, métaprotéomique, métabolomique ), la biogéochimie, l’écotoxicologie ou l’écophysiologie. Différents échelles et organismes sont abordées depuis la molécule jusqu’à l’écologie des écosystèmes et des territoires.
Colloques précédents
XIème Colloque de l’AFEM, 2023, Carqueiranne (Var)
11e congres de l’Association Francophone d’Ecologie Microbienne
Carqueiranne, 83
Organisé par 2 laboratoires de l’université de Toulon (MAPIEM et MIO)
Ce congrès a été comme toujours un moment fort de la vie de la communauté des écologues microbiens en France. Les différentes thématiques traitées étaient les suivantes :
– l’écologie fonctionnelle des microorganismes
– leurs rôles dans les interactions biotiques
– les microeucaryotes dans les assemblages microbiens
– l’écotoxicologie microbienne et la bioindication
– l’évolution, la phylogénie et l’adaptation des microorganismes
– l’ingénierie écologique et les bioprocédés
– l’écophysiologie et les métabolismes microbiens
– l’écologie théorique et la modélisation
– l’écologie chimique et la communication
Les pauses, sessions posters et le partage de l’ensemble des repas pendant trois jours ont permis de nombreux échanges informels qui sont souvent générateurs de collaboration et de projets. Nous avons également fêté les 20ans de l’AFEM, en présence d’un de ses premiers présidents, le Pr. Ollivier. Cinq conférenciers invités ont animé les sessions :
Pr. Andrea G. Bravo (ICM-CSIC, Marine biology and oceanography, Barcelone, Espagne)
Elle travaille à l’Institut des Sciences Marines (ICM-CSIC) à Barcelone, où elle a construit un groupe recherche interdisciplinaire autour de la biogéochimie globale du mercure et, surtout, la formation et dégradation du méthylmercure.
Dr. Tom Delmont (CNRS, Génomique métabolique, UMR 8030 U. Evry-CNRS-CEA)
Il est un écologiste microbien, chargé de recherche au CNRS et hébergé par le Genoscope. Il travaille sur des questions d’écologie et d’évolution du plancton océanique (bactéries, virus et eucaryotes), par des approches de génomique environnementale, génomique comparative et phylogénies, notamment sur les données TARA.
Dr. Pierre Galand (CNRS, Laboratoire d’écogéochimie des environnements benthiques, UMR 8222 SU-CNRS, Banyuls-sur-mer)
il est directeur de recherche CNRS à l’Observatoire océanologique de Banyuls. Il a obtenu son doctorat en microbiologie à l’Université d’Helsinki en Finlande, puis a développé son expertise en microbiologie marine en tant que chercheur postdoctoral d’abord à l’Université Laval au Québec, puis au CSIC à Blanes, en Espagne. Il s’intéresse à la compréhension du rôle des micro-organismes dans l’environnement et à l’élucidation du lien entre la diversité des communautés, le fonctionnement des écosystèmes et les changements environnementaux. Dans ce cadre, l’utilisation des omiques permet des approches ciblant à la fois la diversité taxonomique et fonctionnelle des communautés.
Pr. Cécile Gubry-Rangin (University of Aberdeen, Ecosse)
Ses recherches actuelles visent à comprendre l’adaptation écologique, physiologique et évolutive des populations microbiennes. Ces recherches sont menées au niveau écologique, par l’analyse de l’activité et de la stabilité des communautés (résistance/résilience) aux perturbations environnementales telles que les changements de température ou la déforestation dans les plantations de palmiers à huile, et à des échelles évolutives à plus long terme, en déterminant les mécanismes conduisant à 2,5 milliards d’années de diversification (par exemple, le transfert horizontal de gènes, la duplication de gènes, la sélection moléculaire) associés à l’adaptation à l’environnement terrestre. L’intérêt principal de son groupe est de déterminer les mécanismes conduisant à l’adaptation microbienne dans différents écosystèmes. Bien qu’ils aient une grande expertise sur les microbes jouant un rôle fondamental dans l’oxydation de l’ammoniac (une étape clé du cycle global de l’azote), ils s’intéressent maintenant à une grande diversité de communautés microbiennes, qu’elles vivent librement ou qu’elles interagissent avec des eucaryotes. Leurs études portent sur des environnements allant des sols acides boréaux aux rhizosphères de plantes tempérées en passant par les éponges marines tropicales, chacun étant associé à des questions d’adaptation spécifiques.
Dr. Christophe Six (Sorbonnes Université, Station biologique Roscoff, Adaptation et diversité en milieu marin, UMR 7144 SU-CNRS)
Ses recherches visent à mettre en évidence et à caractériser les mécanismes physiologiques mis en place au cours de l’évolution qui permettent aux organismes phytoplanctoniques d’être compétitifs dans une niche écologique donnée et d’en coloniser de nouvelles. Pour cela, il se sers d’approches de physiologie comparée en utilisant des souches phytoplanctoniques isolées en laboratoire.
Xème Colloque de l’AFEM, 2020, Distanciel
IXème Colloque de l’AFEM, 2019, Bussang (Vosges)
Du 5 au 8 novembre 2019, s’est tenu le IXème colloque de l’AFEM à Bussang (88). Ce colloque a réuni 181 participants (de plus de 60 laboratoires différents), dont 36% de doctorants et Post-doctorants. Le programme comportait 5 sessions sur les thèmes : i) des interactions complexes biotiques au concept d’holobionte, ii) cycles biogéochimiques, diversité et rôle des microorganismes dans l’environnement, iii) impact de perturbations environnementales, iv) adaptation, évolution, plasticité génomique et transfert de gènes et v) ingénierie écologique et applications biotechnologiques. Cinq conférenciers invités : Philippe Vandenkoornhuyse, Emmanuelle Gérard, David Gillan, Purification Lopez-Garcia et Claude Murat, sont venus nous exposer leurs travaux. Trente-trois exposés oraux et près d’une centaine de posters ont été présentés lors du colloque. Quatre jeunes chercheurs ont été récompensés par l’AFEM pour leurs travaux et 3 prix ont été également décernés par le GDR-Génomique Environnementale.
Journées thématiques, 2018, Strasbourg (Bas-Rhin)
Microorganismes et métaux : des génomes à la biorémédiation
VIIIème Colloque de l’AFEM, 2017, Camaret-sur-Mer (Finistère)
Du 17 au 20 novembre 2017, s’est tenu le VIIIème colloque de l’AFEM à Camaret-sur-Mer (29). Ce colloque a réuni 162 participants. Ce VIIIème colloque de l’AFEM avait pour objectif et ambition de faciliter les échanges d’idées, d’outils, d’approches, d’analyses, de résultats et de théories entre microbiologistes s’intéressant à différents microbiomes et à différents domaines du vivant (bactéries et/ou archées et/ou micro-eucaryotes, et leurs virus associés) et d’initier ou de renforcer les collaborations. Les sujets abordés se voulaient très larges et visaient à mieux décrire, comprendre, contrôler, valoriser les communautés microbiennes de la biosphère, d’un point de vue fondamental mais également appliqué. L’objectif était de discuter de résultats récents obtenus par des approches classiques et des nouvelles technologies, notamment les outils « omics » (métagénomique, métatranscriptomique, métaprotéomique, métabolomique mais aussi la culturomique), appliquées à l’échelle de l’atome, de la molécule, du gène, du micro-organisme, des communautés ou de l’écosystème.
Ce colloque était constitué de 5 sessions d’une ½ journée chacune et d’une table ronde.
Session 1 : « Biodiversité, dynamique et évolution des communautés microbiennes »
Session 2 : « Ecologie fonctionnelle »
Session 3 : « Interactions biotiques et abiotiques »
Session 4 : « Ecotoxicologie microbienne »
Session 5 : « Micro-organismes : valorisation et biotechnologies »
Table ronde : Cultiver l’incultivé : un enjeu en écologie microbienne
Chaque session était introduite par un conférencier invité et, comme de coutume, un temps de parole significatif sera donné aux jeunes chercheurs pour valoriser leurs travaux.
VIIème Colloque de l’AFEM, 2015, Anglet (Pyrénées-Atlantiques)
Vème Journées thématiques sur l'écotoxicologie microbienne, 21-23 mai 2014, Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales)
Suite au premier colloque dédié à l’écotoxicologie microbienne (Lyon 2013), ces journées thématiques avaient pour but de rendre plus visible cette thématique. Elles ont permis de rassembler 70 personnes issues de 36 laboratoires. Elles se sont articulées autour de 4 sessions thématiques (Organismes modèles, espèces sentinelles, bioessais, bioindicateurs, biomarqueurs, biocapteurs; Mécanismes adaptatifs, résilience des communautés et des fonctions microbiennes; Bioremédiation, biodégradation, décontamination, biodisponibilité; Influence relative des polluants et des facteurs biotiques et abiotiques) et 3 conférences plénières (J.-F. Ghiglione, S. Pesce et P. Garrigues). Elles ont fait l’objet d’un article de type “Conference Report” (DOI 10.1007/s11356-014-3390-x) et ont permis la création du Réseau Thématique Pluridisciplinaire (RTP INEE-INSU-Irstea EcotoxicoMic; 2015-18; ~130 membres/50 laboratoires), qui est devenu un réseau international en 2018
VIème Colloque de l’AFEM, 2013, Parent (Puy-de-Dôme)
Le VIème Colloque de l’AFEM s’est tenu en Auvergne sur le site de Parent (63) du 22 au 25 octobre 2013. Ce colloque a rassemblé 180 inscrits dont 108 femmes (60%) et 72 Hommes (40%) ; 54 Doctorants (30%) et une dizaine de personnes venant de l’étranger (< 10). Le nombre total d’inscrits était au‐dessus de la capacité maximale du VVF, ce qui fait que certaines personnes ont été hébergés dans un hôtel environnant. En termes de présentation orale, 66 propositions ont été reçues pour 38 possibilités, soit une pression de sélection d’un peu moins d’une sur deux. 16 interventions orales ont été accordées à des doctorant soit 40% du total des communications orales. 54 propositions ont fait l’objet d’affiches (posters).