Comité scientifique d’organisation 

Chargé de Recherche à l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement), Pierre-Pol est spécialisé en biochimie et écologie microbienne. A partir de sources hydrothermales, il enrichi et étudie les capacités biotechnologiques de microorganismes thermophiles dans le but d’optimiser la production de biohydrogène et d’électrofuels par fermentation obscure et bioélectrochimie. Il étudie également la biodiversité électroactive thermophiles présentes dans divers écosystèmes. Pierre-Pol LIEBGOTT est responsable d’un Laboratoire Mixte International (LMI BIOTEC H2) entre la Tunisie et la France axé sur la valorisation de déchets agroalimentaires en vecteur énergétique.

Olivier PRINGAULT est directeur de recherche à l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement), spécialisé en écologie marine, il est actuellement directeur du département scientifique OCEANS de l’IRD. Son principal intérêt concerne l’écologie des microorganismes dans les systèmes aquatiques. Il mène des projets visant à comprendre les interactions entre les microorganismes et leurs habitats dans les systèmes naturels et anthropiques. Il s’intéresse particulièrement au couplage entre les microorganismes autotrophes et hétérotrophes et à la manière dont ce couplage peut être affecté par des contaminants organiques et inorganiques, ainsi qu’aux conséquences de cette contamination sur le cycle du carbone côtier. Il a l’expérience du travail avec un large éventail de techniques (cultures, mésocosmes, in situ) et de situations (à bord de navires, sur le terrain, en laboratoire) et de pays (Vietnam, Nouvelle-Calédonie, Fidji, Tunisie, États-Unis et Europe). Il a publié plus de 75 articles dans les principales revues internationales à comité de lecture

Directeur de Recherches au CNRS, Alain Dolla s’intéresse aux mécanismes d’adaptation et de réponse aux conditions environnementales des microorganismes anaérobies ainsi qu’aux relations fonctionnelles entre microorganismes au sein de communautés naturelles ou artificielles, en développant des approches OMICS, biochimiques et de génétiques moléculaires.

A l’interface de l’écologie microbienne et de la bio-informatique, il travaille principalement sur les écosystèmes aquatiques afin d’en décrypter la diversité spécifique et fonctionnelle par des approches de génomique (metabarcoding et métagénomique). Cette expérience a plus récemment été mise au profit de recherches liées à l’écologie de la santé comme la dynamique de pathogènes ou le dissémination de gènes résistances aux antibiotiques. Il enseigne les méthodes statistiques, la bio-informatique et l’écologie microbienne en Licence et Master.

Les recherches de son groupe se concentrent sur les hydrogénases, qui sont les enzymes clés du métabolisme de l’H2. Elle s’intéresse au rôle des hydrogénases dans le métabolisme énergétique des procaryotes ainsi qu’aux mécanismes réactionnels de ces enzymes. Ses recherches visent également à lever les barrières scientifiques à l’utilisation des hydrogénases dans des processus biotechnologiques. Maitre de conférences, elle enseigne la biochimie à Aix-Marseille Université.

Ecologie microbienne- elle travaille sur la diversité et le rôle fonctionnel des protistes dans les écosystèmes aquatiques notamment par le biais d’approches -omics. Elle se focalise notamment sur certains parasites énigmatiques dans les écosystèmes lacustres. Elle enseigne la biologie animale et l’écologie microbienne en licence et master.

Ecologie microbienne – Wafa ACHOUAK, directrice de recherche au CNRS, dirige l’équipe d’écologie microbienne de la rhizosphère (LEMiRE) au BIAM (UMR 7265, Cadarache) depuis 2004. Elle étudie les bases moléculaires des interactions entre plantes et bactéries dans la rhizosphère, afin de comprendre comment les plantes sélectionnent le microbiote du sol, certaines populations bactériennes étant plus adaptées à la rhizosphère de certaines espèces de plantes. Elle s’intéresse au rôle des vésicules extra-membranaires et au rôle des ARN non-codants régulateurs dans la réponse adaptative des bactéries aux environnements changeants et dans l’adaptation à la rhizosphère des plantes. Elle s’intéresse également à la régulation et l’expression des traits phytobénéfiques des bactéries associées aux racines des plantes, et leur exploitation pour des applications agricoles respectueuses de l’environnement.

https://scholar.google.com/citations?view_op=list_works&hl=en&user=jKStwfkAAAAJ

Chargée de Recherches à l’IRD, Laurie Casalot s’intéresse au rôle de bactéries marines dans les cycles biogéochimiques et en particulier le cycle du carbone. Ses études portent sur deux axes principaux : les bactéries bioluminescentes et leur rôle dans la pompe biologique du carbone et les mécanismes de captation du CO2 par des bactéries extrêmophiles. Elle développe au laboratoire des approches de physiologie et de génétique moléculaire pour répondre à ces questionnements

Patricia BONIN est Directrice de Recherche au CNRS spécialisée en écologie microbienne, elle est actuellement Présidente de l’Association Française d’écologie Microbienne.

Son principal intérêt concerne le cycle de l’azote et le couplage entre les cycles biogéochimiques du Fer et Manganèse aux interfaces aérobies-anaérobies. Elle mène des projets visant à comprendre les interactions entre les microorganismes développant une approche intégrée depuis le gène, la physiologie de microorganismes modèles  jusqu’à une approche écosystémique.